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Cybersécurité en Suisse : Un défi croissant

Les tentatives d’escroquerie virtuelle, comme les rançongiciels et le hameçonnage par email, ont presque doublé en un an en Suisse. L’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS) souligne que le pays reste vulnérable aux cyberattaques, bien que ses chiffres soient dans la moyenne internationale. Le hameçonnage, notamment par piratage de boîtes mail, a connu une forte augmentation. Par ailleurs, les fraudes utilisant l’intelligence artificielle font leur apparition, une tendance encore émergente, mais inquiétante. Le directeur de l’OFCS, Florian Schütz, appelle à un renforcement de la résilience face à ces menaces.

Augmentation des incidents

Le rapport semestriel de l’OFCS révèle que 30’331 cyberincidents ont été signalés au second semestre 2023, contre 16’951 en 2022. Les attaques par hameçonnage, notamment en chaîne, ont grimpé en flèche, passant de 2179 cas en 2022 à 5536 en 2023. Ces attaques consistent à pirater une boîte mail et à envoyer des emails frauduleux à tous les contacts de la victime, augmentant ainsi les chances de piéger de nouvelles personnes.

L’IA au service des escrocs

Une nouvelle menace a émergé en 2024 : les cyberattaques recourant à l’intelligence artificielle. L’OFCS a signalé des cas de sextorsion avec des images créées par IA, ainsi que des fraudes par téléphone ou à l’investissement impliquant des personnalités fictives. Bien que le nombre de signalements reste encore faible, ces premières utilisations criminelles de l’IA pourraient s’intensifier à l’avenir.

Les escroqueries aux entreprises

Les entreprises suisses ont également signalé des tentatives de fraude, principalement dans les catégories de l’arnaque au président (253 signalements) et de la fraude à la facturation (63 signalements). Le recours à des rançongiciels semble toutefois en légère baisse, avec 42 cas signalés contre 54 l’année précédente.

Des infrastructures critiques sous menace

L’OFCS tire la sonnette d’alarme sur les risques économiques et les infrastructures nationales. Florian Schütz insiste sur la nécessité de renforcer la capacité de réponse du pays face à la montée en puissance de ces menaces, afin de limiter les dommages potentiels pour l’économie suisse.

En conclusion, bien que la Suisse ne soit pas épargnée par la vague croissante de cyberattaques, des efforts restent nécessaires pour améliorer la résilience des entreprises, des autorités et de la population face à ces menaces numériques.

Pour plus d’informations, visitez le site officiel de l’OFCS.

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